
l’Île aux Singes
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"Tous les matins, a tous les points de vue je vais de mieux en mieux"
samedi 29 septembre 2012
Si les P’tits Doudous ont "migré" de Nancy à Troyes, un illustre troyen a fait, au tournant des 19ème et 20ème siècles, le chemin inverse.
Il s’agit de Émile Coué de la Châtaigneraie, né le 26 février 1857 à Troyes, psychologue et pharmacien auteur d’une méthode de guérison et de développement personnel (la méthode Coué) fondée sur l’autosuggestion.
Élève brillant, il souhaite devenir chimiste, mais son père n’a pas les moyens de lui payer de longues études. Malgré des origines qui remontent à la petite noblesse bretonne, la situation de la famille Coué est modeste, son père est employé des chemins de fer .
Monsieur Delaunay, pharmacien à Troyes, propose de le prendre comme commis dans sa pharmacie. En 1882, il obtient avec succès son diplôme de pharmacie ; il lui reste à trouver les moyens d’en racheter une ! Un collègue de Monsieur Delaunay lui propose de l’associer à sa pharmacie. Emile Coué saisit l’opportunité et s’installe à vingt-six ans comme pharmacien boulevard Danton à Troyes.
Il prend rapidement conscience de l’influence qu’un pharmacien peut avoir sur la guérison de ses clients. Il ne se limite pas à un travail d’apothicaire et développe progressivement sa méthode et utilise le concept de l’effet placébo sur lequel il théorise et qu’il met en pratique.
Parallèlement Coué apprend l’existence d’un médecin original, le docteur Ambroise-Auguste Liébeault qui exerce à Nancy et obtient des résultats étonnants par la pratique de l’hypnose. Il lui rend en 1886 une première visite, et se passionne dès lors pour cette discipline relativement nouvelle fondée sur l’efficacité de la suggestion verbale
En 1901, il se rend à Nancy pour approfondir ses connaissances et suit pendant un temps des conférences à la faculté de médecine.
En 1910, il quitte son officine de Troyes pour s’établir à Nancy, où il fonde une "clinique libre" dans sa résidence de la rue Jeanne d’Arc. Là il reçoit, gracieusement, les malades qui viennent le consulter lors de séances individuelles ou collectives qui ont lieu dans son bureau où des guérisons se seraient produites en grand nombre. On vient bientôt à lui de tous les rangs de la société.
Sa renommée dépasse bientôt les frontières. Il se rend fréquemment en Grande-Bretagne, en Suisse et en Belgique pour y donner des conférences devant des publics conquis. Un voyage aux États-Unis a lieu en 1923. Il y est accueilli par le président Calvin Coolidge. Coué donne une conférence à New York, puis dans d’autres villes, devant des foules enthousiastes et reçoit un accueil triomphal. Un film est réalisé, un disque enregistré.
Après un second voyage outre-Atlantique l’année suivante et malgré l’extrême fatigue due à son activité considérable, il enchaîne en France et à travers l’Europe conférences et séances face à un public toujours plus nombreux et reçoit sans relâche à son domicile des patients accourus désormais du monde entier.
Épuisé, Émile Coué s’éteint, à Nancy, le 2 juillet 1926, des suites d’une pneumonie.
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