Mai 68 était passé… Le P’tit Marcel n’en avait pas vu grand-chose…

Dès les premiers signes de "troubles", le lycée avait fermé ses portes et le P’tit Marcel, comme tous les élèves internes, était rentré chez ses parents. Loin de la ville, il n’avait suivi cette révolte étudiante qu’à travers les images retransmises dans la petite lucarne. Les portes du lycée closes, ce dernier n’avait été le théâtre d’aucun événement particulier.

Pour se rattraper, l’année suivante le lycée fut en ébullition…
Après l’expulsion d’un élève de l’internat, des lycéens "maoïstes", soutenus par quelques copains de la fac, ont lancé un mouvement de protestation au sein même du lycée.

Les doléances étaient nombreuses : le manque de liberté dans l’enceinte du lycée et la "malbouffe" en étaient les principales.
Il faut bien reconnaître que le surgé en impressionnait plus d’un et que les plats servis à la cantine n’étaient pas terribles...

De fil en aiguille, de protestations en revendications, le mouvement était lancé et les manifestants "grévistes", séchant les cours, occupaient la cour du lycée.
La réaction de la direction fut rapide et énergique : le surveillant général ayant fait appel aux forces de l’ordre, le sit-in dans la cour se transforma en course poursuite : les lycéens, prenant leurs jambes à leur cou, fuyant devant la police…
Après quelques bousculades et contrôle des élèves, les "fauteurs de troubles" furent identifiés et exfiltrés du lycée par les représentants de l’ordre.
Peu après, le lycée retrouva son calme et les lycéens reprirent le chemin des cours… la récréation était terminée…

Les photos du "Porfolio" ci-dessous, étaient extraites du site du Lycée Henry Loritz, pages aujourd’hui supprimées.