Troyes n’est pas Venise mais l’eau y est néanmoins très présente avec la Seine qui, après s’être divisée en amont de la ville, la traverse ; ses différents bras en dessinent la tête du "Bouchon".

D’autres rivières et canaux irriguent Troyes : la Barse qui se jette dans la Seine et le canal de la Haute-Seine, voulu par Napoléon, mais qui a été très vite détrône par le chemin de fer .

Depuis les grandes inondations de 1910, Troyes "se la coule douce" à l’abri de vieilles digues, se croyant bien protégée par les lacs de la Forêt d’Orient qui régulent le débit de la Seine depuis la fin des années 60.

Mais la nature reprend vite ses droits, après un hiver et un printemps particulièrement pluvieux les nappes phréatiques sont saturées et les lacs sont pleins. Ils ne remplissent plus leur rôle et le niveau de la Seine monte, menaçant Troyes et les villages de sa vallée. Les parties basses avec leurs habitations sont inondées et l’inquiétude est grande concernant la résistance des digues qui contiennent la Seine autour de Troyes car, depuis la création des lacs, leur entretien laisse à désirer...

Ceux qui en profitent bien, les canards et hérons qui ne semblent pas trop dérangés par la hauteur des eaux...

Dans le jardin des P’tits Doudous, la hausse du niveau de la nappe phréatique est bien sensible : l’eau est à -1,10m de la surface, à cette saison il est plus proche de 2 m... Mais pas d’inquiétude, si les digues tiennent : les petits pois, salades,... et autres fleurs vont continuer à pousser et s’épanouir...